dimanche 2 juin 2013

Maryvonne

Depuis quelque temps je pensais à acheter une voiture. Je suis même allée chez un concessionnaire pour la première fois de ma vie. Je croyais trop que c'était un truc de ouf réservé aux vrais adultes mais quand le mec m'a sortir une propale en deux minutes, j'ai juste eu l'impression d'être au Monoprix.

Puis, un beau matin, tandis que mon coeur balançait entre le Japon et l'Italie, mes parents m'appellent. Au bout du fil, c'est la cacophonie. Deux mouettes (ils sont en Bretagne pour les vacances) qui ont soit-disant  trouvé l'affaire du siècle. Pour moi, l'acquisition d'un véhicule devait répondre à 5 critères : 5 portes / climatisation / prise jack pour ipod / essence. Et jolie évidemment. Petite naïve que je suis, aujourd'hui, les voitures se synchronisent avec les smartphones, elles t'assistent pour te garer, elles roulent toutes seules à vitesse constante, elles n'ont même plus besoin de clé. Et bien l'affaire du siècle était une de ces machines du futur. Devant l'étendue de ses qualités et son rapport prix/km, je ne pouvais décemment pas passer à côté de cette merveille.

Laissez-moi donc vous présenter Maryvonne (c'était le prénom de son ancienne proprio) dans son habitat naturel :


Je suis donc allée en Bretagne pour ramener Maryvonne au bercail, et le jour du retour était ce fameux jour horrible du mois de Mai où tout le monde rentrait de vacances. Nous avons eu beau partir à l'aube, God had decided que ce trajet serait le plus horrible de tout ma life. J'étais toute seule et je me suis fait chier comme un rat mort. Après avoir fait le tour de mon ipod cent fois j'ai tenté de trouver d'autres humains à la radio et à la fin j'étais tellement désespérée, qu'arrivée à Paris j'écoutais France Culture... A St Arnoult j'ai fait la queue 45 minutes sur les files des cas sociaux genre cars de touristes allemands, remorques, bateaux, caravanes et j'en passe. Tout ça pour m'entendre dire "Ah bah non madame, on prend plus les chèques vacances depuis le 1er janvier 2013". J'ai gardé mon calme car j'étais focalisée sur le fait que j'allais enfin pouvoir passer la seconde et me barrer de cet enfer.

Pas loin de 8 heures plus tard je retrouvais Paris et le vélociraptor, non sans fierté d'avoir pu rentrer Maryvonne dans mon parking tout tarabiscoté sans une égratignure... et d'avoir atteint ma destination sans aucun klaxon. Parce qu'à partir de maintenant, je vais rouler avec une plaque flanquée du drapeau breton et immatriculée dans les Côtes d'Armor!

4 commentaires:

  1. Long live Maryvonne!! (ça fait super breton comme nom ;) )

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    1. Bé ouai!! je cherchais le prénom parfait pour aller avec le drapeau breton sur la plaque...

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    1. Ha tu trouves? malgré la vulgarité de ce bleu?

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